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Communiqué de presse du mardi 16 décembre 2008

Les logiciels libres sont de plus en plus utilisés dans les collectivités et les administrations.
Ces logiciels sont utilisés pour faire des serveurs mais aussi pour réaliser des tâches de bureautique.
Lorsqu’on veut héberger des sites Internet (serveur Apache, MySQL), partager des fichiers sur un réseau (Samba) ou encore administrer un réseau (Squid, OCS-Inventory, GLPI, Iptables), on fait appel à des serveurs. Ceux-ci nécessitent d’être robustes, modulables et sécurisés.
Les logiciels libres répondent parfaitement à cette attente puisqu’ils font partie intégrante de l’histoire d’Internet et sont fabriqués à travers
ce réseau.

L’intérêt pour les collectivités peut être économique puisque la plupart sont gratuits, mais ce serait une mauvaise motivation.
Les logiciels libres demandent "plus d’entretien" (connaissances, mise à jour, technicité) et l’économie réalisée sur les licences doit être réinjectée
dans la formation, l’embauche de personnel, la veille technologique mais aussi dans l’adaptation des logiciels.

Une chose est certaine c’est que le choix se fait plutôt sur la flexibilité de l’outil.
Grâce à des licences qui permettent les modifications (GPL, BSD) on peut modifier les logiciels libres à souhait s’il ne répondent pas entièrement aux attentes.
On s’affranchit des vendeurs, on n’a pas besoin de se préoccuper de la gestion des licences pour se consacrer à la gestion des mises à jour ou autres.

Les logiciels libres sont aussi utilisés en bureautique mais là les administrations sont beaucoup plus frileuses, pourquoi ?
Parce que le plus difficile à changer en informatique ce sont les habitudes des utilisateurs. Mais lorsque une administration passe le cap, les autres suivent pour pouvoir continuer à communiquer le plus efficacement possible (interopérabilité).
Pour un particulier, le problème de pouvoir échanger des fichiers de bureautique se pose aussi.
Des logiciels libres comme OpenOffice, VLC, The Gimp gèrent un nombre important de format de fichier dont, les format les plus utilisés et les formats normalisés.
Un particulier a tout intérêt à utiliser des logiciels libres et il le fait de plus en plus.
Mais les habitudes sont dures à changer et le monde du logiciel libre est complexe, non pas dans son utilisation mais par sa diversité.

COAGUL

Communiqué de presse du mardi 16 décembre 2008 ayant servit à la rédaction d’un article dédié aux logiciels libres publié dans Le Bien Public le mardi 17 février.